« Voyage loin et haut »
Marc Mehdi Aït-Ali
Collektion DeZopilant
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Réel Bijou d’orfèvrerie, INgens est plus qu’honorée de publier le premier recueil du majestueux Marc Mehdi Aït-Ali, « Voyage loin et haut ».
326 pages de nuances contemplatives exquises, de visions diaprées, de vertiges et de saisies intimes dans les hauteurs de l’Être.
934 g de poésie pure nouveauté INgens pour une valeur de 15€ en 21.59 x 27.94 cm
Enfant de Besançon, Marc Mehdi Aït-Ali, est né en 1972. Il traverse une Sorbonne pénétrée de philosophie, puis gagne le Lot, où il œuvre à la rencontre du livre, à la préservation du lire et au grain de la voix. Il trace, offert aux vertus sensibles et à la profondeur des liens, une œuvre de longue haleine.
Réception :
C’est un Itinéraire de longue haleine qui est ici édité par l’INgens : déjà comme une anthologie, un trésor ! Or …
Ce poète a tout de l’ogre
Le sourire en rab
L’aisien regard sur l’ampleur des choses et leurs diversités
La dent Ève et primitive.
Au fruit qui coule de source des mystères, des livres, des lieux, des gens
Son juteux appétit souhaite la bienvenue
Et à nous aussi, lecteurs
Pas encore ivres et même qui pourraient n’attraper soif
Qu’au cours — en marchant — du lectorage.
Si vous êtes pisse-froid.e ou relevant de chaude-pisse
(Co-mus, niquant-niqués, par des modernités trop mièvres)
Ce livre n’est pas pour vous. Quoique …
Mehdi, s’inhale son livre de par-fin et de Marc d’eau-de-vie forte
Même grognon.ne ou malade du bas
Car vers le haut transmue le corps en bonnes lames et bonnes feuilles.
Qui chante a hit-parade intime et universel
— Lui, le sien — et
A lit où réveiller les lèvres de l’endormi.e
Car ses râles
Au-delà des barreaux privés vont jusques à tous nos cœurs.
« L’écho cassant est-il fourni avec le manuel … « ?
Bah oui (car c’est un fragile, ce poète colosse)
Mais aussi le moelleux de la langue à joailler.
« Échoppe d’argile aux joies mineures » ?
C’est du gâteau, plutôt, et du bon, cet argile !
Velvet et verve
Et j’en ai lu, dans ce recueil, des peaux qu’on aime, de tous les caractères.
(Mais c’est à voir par vous-mêmes, là, vraiment !)
Le Marc frêle, avec les pages et le temps se transmue en prophète. C’est bon. (Par ailleurs je sais qu’il est de salaire précaire, comme un Jonas au ventre de la Baleine, buvant de l’eau salée. Mais lui n’a pas fui l’injonction, il y est parvenu de lui-même.) Heureux signe des temps, cette poésie avance comme notre époque. Il y a encore à venir. « Pourvu qu’il BOUGE », comme il dit.
Emmanuel Baugue
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