INgens, association à caractère philanthropique, se donne pour finalités de réunir, d'organiser, de soutenir d'une part, les efforts et projets visant à améliorer les conditions d'existence collectives et individuelles sous toutes les formes qu'elle jugera opportunes (aide aux malades, accompagnement dans la mort, soutien au deuil, aide alimentaire et vestimentaire, aide au logement et à l'insertion,...), en particulier en assumant un rôle de médiation et de conciliation ; d'autre part, d'oeuvrer en faveur de l'invention, de la création, de la recherche, de l'éducation et de la transmission des savoirs et des pratiques, de la prospective sous toutes ses formes, dans un esprit de paix oecuménique, sans exclusion de sensibilité culturelle, de perspective scientifique ou de dévotion religieuse ; enfin de participer à la construction d'un tissu communautaire associatif sous forme de réseaux, d'échanges et de lieux de vie spécifiques. (extraits des statuts déposés en préfecture, an 2007)

 

À la recherche d'une distinction entre Acte et Pensée, l'approche des modèles scientifiques du Comportement se distingue des perspectives philosophiques sur l'action, la représentation ou encore l'intuition : esquisse de définition...

« Si la Science peut paraître se distinguer de la Philosophie, c’est peut-être dans cette façon qu’elle a de faire reposer son activité sur la considération de données immédiates qui font l’unanimité sans que leur définition ne soit questionnée ni ne soit remis non plus en question le point de vue depuis lequel cette science exerce son activité de description et d’explication, point de vue d’extériorité et de non-concernement qui définirait l’« objectivité ». Moins dépensière en bouleversement des limites de nos fondements, moins coûteuse pour les assises de notre réalité et de notre subjectivité, moins térébrante pour l’habitus de notre éducation, la Science déploierait tout son faste dans la profusion et le détail de ses observations, dans l’exponentiation infinie de sa capacité descriptive. C’est qu’elle est peut-être moins soucieuse d’établir solidement la certitude de nos définitions ou d’exercer la fluidité primordiale de notre sémantique, que d’élargir le spectre et la variété des évènements observables, ou au moins d’empêcher le rétrécissement de nos perceptions et de nos observations par l’ankylose d’une explication dominante qu’aucune expérience ne pourrait plus mettre à l’épreuve. Ses mesures quantitatives reposent sur le grouillement d’opérations analogiques (longueurs, durées, tensions… rapportées à des unités mathématisables instituées), ses conclusions s’établissent sur le pullulement de cooccurrences répétées (vérifications statistiques de populations d’évènements confrontées à des distributions aléatoires), ses outils innovent en démultipliant les échelles et les possibilités de nos champs sensoriels (microscopes, télescopes, voltmètres, chronomètres, spectromètres, spectroscopes, IRM…). La modélisation qu’elle proposera de l’opposition entre acte et Pensée ne procédera donc pas des mêmes arrêts de définition, ne s’établira pas sur les mêmes points d’ancrage conceptuels ou expérientiels, ne reconstituera pas nécessairement non plus la même historicité de processus. »

Narciso Aksayam